LE POURQUOI DU COMMENT!?
Pour commencer, je crois qu'il faut d'abord élucider le pourquoi du comment des choses. En effet, pourquoi donc avoir choisi la pâtisserie et non pas une carrière dans un des milliers de domaines qui m'intéressent? Une réponse simple, mais complexe à la fois s'impose. Et là j'évoque un des plus grands clichés du monde: grand-maman fait des biscuits avec sa petite fille. Était-ce là le début d'une passion grandissante ou bien est ce que c'est ma mère, son jardin et les allées de fraises succulentes qui ont fait de moi une mangeuse de sucre compulsive? C'est là un mystère mystérieux... N'empêche qu'aujourd'hui la pâtisserie c'est ma carrière en devenir. En devenir puisque je décide de me lancer en affaires en espérant que mes gâteaux et pâtisseries soient à la hauteur d'épater toutes les papilles gustatives. Dans la vie je dis, et ce, de manière abusive parfois: «Go big or go home.» Souvent dite à la blague et moins souvent sérieusement, cette petite phrase prend ici néanmoins tout son sens. Être autodidacte cependant est-ce que ça change quelque chose dans tout ça? Les gâteaux et les recettes ratés, les pas bons, les brûlés, les secs, les moches et les malheureux qui ont terminé à la poubelle sont la preuve que des fois c'est moins facile. Mais heureusement on s'améliore avec le temps, un gâteau à la fois apparemment. Et sinon, qu'est-ce qui me passionne dans tout ça? Derrière chaque recette se cache un travail de minutie, de précision, de rigueur et de patience. Avec une dose d'imagination et de création les possibilités sont donc infinies. Merveilleux n'est-ce pas? S'ajoute à ceci la meilleure partie de mon travail (mis à part déguster tout ces délices): partager ces gâteaux, apprécier ces tartes et manger ces biscuits avec des amis et de la famille. Et, par dessus tout, voir le sourire apparaître sur le visage des gens. Que les licheux d'assiettes, les mangeurs de bouts de fourchettes, les pas-très-sucrés et que ceux qui se servent deux fois sois servis.. Place aux gâteaux, that's it!